Docteur ma buse est malade ?

La plupart des buses semblent « enrhumées » avant le début d’une impression 3D : elles ont la fâcheuse habitude de couler du nez. Ceci n’est pas dû, vous vous en doutez, au froid de l’hiver mais au contraire à la chaleur. Les buses sont en effet dans les starting blocs avant l’impression et elles ont atteint leur température optimale pour une superbe performance. Le plastique chaud a tendance à couler, créant un vide au sein de la buse.

Ce trop d’air dans le moteur risque de faire caler l’imprimante qui n’imprimera rien durant quelques centimètres. C’est pourquoi l’imprimante 3D est une adepte de départ lancé : elle doit faire quelques tours de piste (le skirt) avant de s’attaquer proprement dit à l’impression.

De même, la buse a besoin de se déplacer quelques centimètres après la fin de l’impression pour ne pas baver sur la belle impression, jusqu’à un refroidissement suffisant.  Bref, une imprimante 3D est une sportive dont on doit prendre soin et qui est capable de grandes performances si elle est encadrée par un bon entraineur.